Je ne savais plus depuis combien de temps j'étais ici. Peut être cela faisait il 2 jours comme cela pouvait faire 1an. Pour moi, ma vie s'arrêtais le jour où mes parents avaient trouvés la mort, tués par les chasseurs. Rien que de penser à mes parents, les larmes me vinrent aux yeux. J'avais toujours la robe que ma mère m'avait fabriqué, celle que j'aimais tant: cette belle robe blanche et bleu, avec des fils imitation or. Je me rappellerais toujours le jour où ma mère m'offrit cette robe et où je dis faire deux trous pour laisser passer mes ailes. Ce jour là, mes ailes comme ma robe était d'un blanc immaculé... Comme ce temps me semblait loin maintenant. Ma robe avait viré au marron sale et mes ailes avaient perdu quelques plumes et des tâches de sang étaient présentes, symboles des maltraitance que je subissais dans le magasin. Mais je n'étais pas la seule à être frappé, bousculé et j'en passe et des biens pires. Mais j'enviais ceux qui trouvait acheteur. Pour me rembrunir: c'est vrai, qui voudrait d'une Hane sale et les plumes dans tous les sens. J'étais condamné à rester dans cette cellule à attendre ma mort. La porte s'ouvrit sur un couple avec une petite fille. Celle-ci avait de long cheveux blonds, un peu comme les miens. Mais ceux de la fillette étaient bien mieux coiffés que les miens, qui étaient collés par la saleté et la sueur. Je ne pris même pas la peine de m'intéresser à eux, ils ne me prendraient jamais. Je me recroquevillais dans un coin, triste de voir un autre hybride partir du magasin. Pensant que je m'étais endormi, le gérant vint me taper dessus avec son bâton. Poussant un petit cri de douleur, j'allais à un endroit où il ne pouvait pas m'atteindre et me coula en boule. Au même instant, un cri retentit.
"Laissez la tranquille."
Je relevais la tête, espérant voire la personne qui venait d'agir pour que je ne me prenne pas un nouveau coup de bâton.